
Ce vendredi 3 mars, entre deux séances sur la réforme des retraites, Monique de Marco, sénatrice écologiste de Gironde, était au Salon International de l’Agriculture.
Après de nombreuses rencontres avec les Chambres d’agriculture, la Confédération Paysanne, les Jeunes Agriculteurs, ou l’Agence Bio, la sénatrice a rencontré des viticulteurs girondins.
Alors que plus d’un tiers des exploitations viticoles de Gironde sont en difficulté, Monique de Marco a souhaité apporter son soutien aux viticulteurs et au collectif Viti 33. Face à cette crise structurelle de sur-production, les mesures annoncées par l’Etat et la Région Nouvelle-Aquitaine sont insuffisantes. Pour sortir de la crise, entre 15 000 et 30 000 hectares de vignes doivent être arrachées.
Il faut également diversifier et transformer le paysage agricole de la Gironde. Nous devons réfléchir à la création d’un office foncier pour réaliser un inventaire des terres concernées, et implanter de nouvelles cultures adaptées et résilientes. Face à l’ampleur du chantier à venir, les 10 millions annoncés par la Région Nouvelle-Aquitaine sont dérisoires. Sans un soutien massif des pouvoirs publics et une stratégie à long terme, les viticulteurs surendettés ne pourront pas réorienter leurs exploitations.
Monique de Marco : « Nous devons débloquer des fonds pour arracher entre 15 000 et 30 000 hectares de vignes, tout en garantissant un soutien financier aux centaines de viticulteurs surendettés. 6000 euros par hectare, ce n’est pas suffisant pour sortir de la crise. Face à cette situation catastrophique, je soutien la demande du collectif Viti 33 et je demande l’organisation d’états généraux de la viticulture. »