
Le projet GPSO de prolongement de ligne à grande vitesse entre Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax ne figure pas parmi les projets retenus par la Commission Européenne, dans le cadre de l’appel à projet 2021 du Mécanisme pour l’Interconnexion en Europe (MIE), instrument de financement de l’Union Européenne.
« Il est encore temps de choisir la rénovation des lignes existantes. Pour un coût largement inférieur, nous pouvons éviter un désastre écologique et améliorer les transports du quotidien pour toutes et tous. »
Christine Seguinau, conseillère régionale et membre de la commission transport
Retrouvez l’intégralité du communiqué de presse du groupe Écologiste, Solidaire et Citoyen à la région Nouvelle-Aquitaine sur leur site internet.
Ce projet de 14 milliards d’euros prévoyait un financement partagé, réparti entre l’État, les collectivités territoriales et l’Europe. En effet, au niveau du financement du projet, l’Europe devait contribuer à hauteur de 20%, en apportant un soutien financier de 2,8 milliards d’euros que devront prendre à leur charge les signataires du plan. Cette décision de la Commission Européenne remet en question la pertinence et l’utilité d’un tel projet alors que d’autres projets alternatifs semblent être plus adaptés.
« Nous n’avons pas retenu le projet de nouvelle ligne à grande vitesse GPSO. Il nous a semblé que des alternatives, fondées sur les lignes existantes, permettraient de diminuer fortement l’empreinte environnementale du projet et seraient plus utiles à la mobilité quotidienne des habitants. »
Karima Delli, présidente de la Commission transports au Parlement européen
Nous ne financerons pas le projet GPSO de lignes🚄à grande vitesse Bordeaux-Toulouse/Bordeaux-Espagne. Ce projet est extrêmement coûteux, impopulaire et présente peu d’avantages. Privilégions la modernisation des lignes existantes !@PierreHurmic pic.twitter.com/FYpznTxmV1
— Karima Delli (@KarimaDelli) June 30, 2022
« Si l’Union européenne confirme son rejet du GPSO dans le prochain appel à projet, que vont faire ses partisans ? Poursuivre et mettre en péril les finances publiques de vingt-quatre collectivités territoriales ? Se rendre à l’évidence et enterrer définitivement le projet ruineux et destructeur de biodiversité ?
Les écologistes sont pour le train, pour les TER, pour le RER girondin, pour les Intercités et pour les TGV. Ces matériels roulants n’ont pas besoin de nouvelles lignes LGV pour rouler à bonne vitesse. Ils ont surtout besoin de lignes en bon état. »
Nicolas Thierry, président du groupe Écologiste, Solidaire et Citoyen à la région Nouvelle-Aquitaine